admin Une seule personne utilise en moyenne 150 l d’eau par jour dont 20 % servent à l’eau des toilettes. Mettre en place des toilettes sèches apparaît ainsi comme une solution écologique pour réduire de manière significative notre consommation en eau.
Comment ça fonctionne
On peut choisir entre deux types de toilettes sèches : soit les urines et les selles sont mélangées soit elles sont séparées. Une toilette sèche est composée d’un encadrement en bois avec lunette, d’un seau en inox d’une contenance de 15l et d’une réserve de sciure qui va servir de litière. Il est préférable d’avoir deux seaux pour permettre une rotation.
La sciure peut être remplacée par des déchets végétaux secs (branches ou feuilles broyées, tontes d’herbes, etc.). On évite cependant d’utiliser les copeaux et sciure de bois qui ont fait l’objet d’un traitement chimique ainsi que les bois tropicaux en raison de leur odeur.
Avant de l’utiliser, déposez dans le seau quelques centimètres de litière. Après chaque utilisation également, il faut couvrir les déjections avec un peu de litière. Lorsque le seau est plein, versez son contenu sur un tas de compost.
Normalement, les toilettes sèches ne devraient pas dégager d’odeur. S’il y en a, c’est que le compostage est mauvais. Pour deux quantités de selles et d’urine, il faut en principe trois quantités de sciure. On a ainsi un ratio de 2/3 qui devrait éviter une fermentation.
Les avantages et les inconvénients
Outre l’économie d’eau qu’elles permettent, les toilettes sèches ne vous coûteront pas grand-chose. En l’utilisant, on pollue moins les cours d’eau avec nos déjections et on aura un compost sain pour le jardin.
L’usage de toilettes sèches nécessite un endroit dans le jardin pour le compostage. Il n’est donc pas adapté aux maisons ne disposant pas d’espaces extérieurs suffisants.
Par ailleurs, il faut disposer d’un endroit destiné au stockage de la litière. En effet, une maison de trois personnes a besoin de 2 dm3 de sciure par an.